La Chapelle de Sainte Barbe en Plouharnel
A quelle époque a-t-elle été construite ?
A première vue, elle ressemble à celle de Notre-Dame des Fleurs à Plouharnel,
et à celle de Saint Colomban à Carnac. Elles sont de la même époque : la fin
du XVIème siècle.
Pourquoi la construction d’une chapelle en ces lieux ?
Les chapelles dédiées à sainte Barbe sont presque toujours édifiées
en des lieux de grand péril, contre lequel la sainte est invoquée :
périls des monts au Faouët, périls des flots à Plouharnel.
A première vue, elle ressemble à celle de Notre-Dame des Fleurs à Plouharnel,
et à celle de Saint Colomban à Carnac. Elles sont de la même époque : la fin
du XVIème siècle.
Pourquoi la construction d’une chapelle en ces lieux ?
Les chapelles dédiées à sainte Barbe sont presque toujours édifiées
en des lieux de grand péril, contre lequel la sainte est invoquée :
périls des monts au Faouët, périls des flots à Plouharnel.
La chapelle se dressait à quelques mètres de l’océan et les vagues venaient battre aux alentours de la fontaine.
Le village de Sainte-Barbe était un port dont on retrouve les traces dans une aire à battre du village, nommée
d’ailleurs le “Porh-Guzel”. Le village s’appelait alors “Pen er Ploé” (”Bout de la Paroisse” en breton).
Ce n’est qu’aux environs de 1750 que les registres paroissiaux de Plouharnel mentionnent
pour la première fois Sainte-Barbe en tant que nom du village.
Donc, rien d’étonnant à ce que Sainte-Barbe se trouva fréquemment pourvu de bateaux naufragés.
Le souvenir de ces bateaux chargés d’or, qui furent jetés à la côte en 1730, s’est évidemment perdu...
Bien que les villageois y furent extrèmement mêlés. Mais les anciens du village vous raconteront,
comme si c’était hier, les aventures de ce navire, le Massena, dont les tonneaux de rhum (Toupet)
s’échouèrent en grand nombre à la côte, avant la Première Guerre Mondiale (1914-1918).
Devant elle également se déroula le principal événement de la Révolution en Bretagne : le 27 juin 1795 eut lieu
le débarquement des émigrés, dit “Expédition de Quiberon”. Le général Hoche, qui logeait dans une ferme au village
de Glévenay, avait placé une garnison à Sainte-Barbe. Les soldats “Bleus”, après avoir transformé la chapelle en
écurie, se servaient du clocher comme observatoire pour surveiller les mouvements des troupes royalistes.
Le village de Sainte-Barbe était un port dont on retrouve les traces dans une aire à battre du village, nommée
d’ailleurs le “Porh-Guzel”. Le village s’appelait alors “Pen er Ploé” (”Bout de la Paroisse” en breton).
Ce n’est qu’aux environs de 1750 que les registres paroissiaux de Plouharnel mentionnent
pour la première fois Sainte-Barbe en tant que nom du village.
Donc, rien d’étonnant à ce que Sainte-Barbe se trouva fréquemment pourvu de bateaux naufragés.
Le souvenir de ces bateaux chargés d’or, qui furent jetés à la côte en 1730, s’est évidemment perdu...
Bien que les villageois y furent extrèmement mêlés. Mais les anciens du village vous raconteront,
comme si c’était hier, les aventures de ce navire, le Massena, dont les tonneaux de rhum (Toupet)
s’échouèrent en grand nombre à la côte, avant la Première Guerre Mondiale (1914-1918).
Devant elle également se déroula le principal événement de la Révolution en Bretagne : le 27 juin 1795 eut lieu
le débarquement des émigrés, dit “Expédition de Quiberon”. Le général Hoche, qui logeait dans une ferme au village
de Glévenay, avait placé une garnison à Sainte-Barbe. Les soldats “Bleus”, après avoir transformé la chapelle en
écurie, se servaient du clocher comme observatoire pour surveiller les mouvements des troupes royalistes.
C’est en ces lieux que la population des environs, refoulée par les colonnes de Hoche,
vient s’entasser et chercher refuge, sous la protection de Georges Cadoudal qui avait
à ses côtés Jean Rohu, un Plouharnelais né le 5 mars 1771.
vient s’entasser et chercher refuge, sous la protection de Georges Cadoudal qui avait
à ses côtés Jean Rohu, un Plouharnelais né le 5 mars 1771.
On dit même que les soldats de Hoche, sans foi ni loi
au service de la France, décapitèrent les deux statues
extérieures de la chapelle... pour jouer aux boules !
Enfin, ce furent encore les dunes de Sainte-Barbe que choisirent
les Allemands en 1940 pour y établir une “Poche succursale” de
Lorient. Il en subsiste toutes les constructions en béton, éparpillées
sur plusieurs kilomètres, qui faisaient partie du “Mur de l’Atlantique”.
C’est cette guerre qui a valu au clocher de la chapelle d’être à moitié
détruit (reconstruit moins haut que le clocher original), entraînant
des dégâts importants à la toiture et à la voûte.
au service de la France, décapitèrent les deux statues
extérieures de la chapelle... pour jouer aux boules !
Enfin, ce furent encore les dunes de Sainte-Barbe que choisirent
les Allemands en 1940 pour y établir une “Poche succursale” de
Lorient. Il en subsiste toutes les constructions en béton, éparpillées
sur plusieurs kilomètres, qui faisaient partie du “Mur de l’Atlantique”.
C’est cette guerre qui a valu au clocher de la chapelle d’être à moitié
détruit (reconstruit moins haut que le clocher original), entraînant
des dégâts importants à la toiture et à la voûte.